Nous avons exploré avec Kelig Hayel la question de la bordure. Ses définitions. Ses synonymes.
La bordure comme terrain de jeu et de réflexion, comme passage probable des transitions, comme espace des transitions ?
« La bordure c’est la limite d’une zone identifiée, c’est l’endroit ou l’on se pose, c’est
l’accotement, la partie latérale d’une route, c’est un espace de circulation, c’est ce qui orne
ou renforce le bord de quelque chose, c’est un ourlet, une formation végétale composée de
plantes herbacées le long d’un trottoir, c’est une ligne de démarcation naturelle ou
convenue qui sert à séparer un territoire d’un terrain contigu ou voisin, c’est également un
seuil pour observer. » (extrait de la note d’intention de Kelig Hayel).
Nous avons exploré cette notion par le geste plastique. Dessin. Crayonnage ou stylotage, comme diront les élèves. Plusieurs pistes ont été explorées, allant du dessin d’observation au transfert de formes, plus ou moins figuratives, grâce au pastel gras. Les matrices des transferts sont ré- utilisées, presque jusqu’à saturation.
Ce format de résidence est tout à fait adapté à nos établissement, et à nos publics. Il permet d’explorer plus avant la démarche artistique avec un groupe (30h), et de sensibiliser plus ponctuellement tous les élèves sur un temps beaucoup plus court (2h par classe). La présence de Kelig dans les différents espaces du lycée, y compris dans les serres, pour son travail de création personnelle, a offert des possibilités de rencontre, de dialogue, de ressourcement.
Ce projet a vu le jour grâce au concours de la DRAC des Pays de la Loire, du Ministère de la culture (Adage), du Conseil Régional des Pays de la Loire, de la DRAAF des Pays de la Loire, et de Nantes Terre Atlantique.
Un pocket film retrace la résidence, visible sur :
Emmanuel Devineau, enseignant d’Education Socio-Culturelle au Grand Blottereau.